Auteur/autrice : maxime

  • Une nouvelle ère débute dans la politique canadienne

    Bonjour,

    Au cours des trois dernières semaines, j’ai reçu des milliers de messages de soutien de la part de Canadiens de partout au pays qui souhaitent avoir un véritable choix en octobre 2019.

    J’ai été en contact avec des centaines de personnes souhaitant s’impliquer en tant que bénévoles ou candidats. Avant même que le parti ne soit officiellement enregistré, de nombreux groupes de supporters sont en voie d’être organisés.

    Et nous avons déjà recueilli 140 000 dollars auprès de donateurs très généreux, même s’il n’est pas encore possible pour nous d’émettre des reçus d’impôt.

    Créer un nouveau parti est un long processus et cela prendra encore plusieurs semaines pour le compléter avec Élections Canada.

    Aujourd’hui, nous franchissons toutefois une nouvelle étape importante en dévoilant le nom, le logo et le site Web du nouveau parti, et avec l’ouverture de notre siège social à Gatineau.

    Le voici donc : Le Parti populaire du Canada. PPC.

    Pourquoi ce nom? Parce qu’il est temps que le gouvernement accorde la priorité aux Canadiens ordinaires lorsqu’ils prennent des décisions et établissent des politiques. Il est temps de remettre le pouvoir entre les mains des gens.

    Pendant trop longtemps, la politique canadienne a été prise en otage par des groupes de pression, des cartels, des lobbies, des organisations internationales, par les intérêts d’entreprises ou de syndicats, et les intérêts de politiciens et bureaucrates d’Ottawa déconnectés des citoyens ordinaires.

    C’est pourquoi l’État ne cesse de grossir. Les taxes et les règlements ne cessent jamais d’augmenter. Le gouvernement libéral est hors de contrôle et déconnecté. Il est devenu incapable de résoudre des problèmes cruciaux comme la crise des migrants et l’approbation des pipelines.

    Nous le voyons dans la manière dont les anciens partis tentent d’attirer des votes et des appuis. Pas en offrant des solutions qui visent tous les Canadiens. Mais en faisant du racolage pour cibler divers groupes et en divisant les Canadiens en petites tribus qu’on peut acheter avec des promesses, des privilèges et de l’argent des contribuables.

    Personne ne parle au nom de tous les Canadiens. Personne ne parle pour les gens ordinaires.

    Le Parti populaire du Canada se battra pour les mêmes valeurs fondamentales que celles que j’ai présentées durant ma campagne à la chefferie l’an dernier : la liberté et la responsabilité individuelles, l’équité et le respect.

    Nous ne croyons pas que l’intervention de l’État soit une solution à tout. Le gouvernement ne devrait pas intervenir pour résoudre chaque problème selon une vision utopique et irréaliste de la société.

    Nous voulons un gouvernement plus petit parce que nous soutenons la liberté et la responsabilité individuelles. Nous croyons que les gens peuvent se prendre en main. Nous croyons qu’ils ont la capacité, la dignité et le droit de prendre leurs propres décisions et de déterminer leur propre destin.

    Le Parti populaire restaurera l’équité dans notre pays en dénonçant les taxes, les programmes et les règlements :

    • qui protègent les industries de la concurrence, créent des obstacles au commerce et obligent les consommateurs à payer plus pour des biens et des services;
    • qui découragent l’investissement, écrasent l’initiative privée et les rêves des jeunes entrepreneurs;
    • qui obligent les citoyens à se contenter de services gouvernementaux inefficaces et empêchent les solutions de rechange privées d’émerger;
    • qui distribuent injustement la richesse de certaines provinces à d’autres, tout en maintenant les provinces bénéficiaires dans la pauvreté.

    Le parti populaire :

    • respectera les contribuables;
    • respectera notre Constitution;
    • respectera également toutes les régions, provinces et territoires;
    • et respectera nos traditions, notre histoire et ce qui fait du Canada un endroit unique dans le monde, sans chercher à le changer de force comme le fait le gouvernement libéral actuel.

    Au cours des prochains mois, je défendrai ces principes de façon cohérente, ouvertement, avec passion et conviction, en tant que chef du Parti populaire du Canada.

    Nous comptons avoir 338 candidats aux élections générales de l’année prochaine et être un joueur compétitif partout. J’invite tous les Canadiens à se rendre sur le site web du Parti populaire à l’adresse partipopulaireducanada.ca, à devenir membre fondateur, à s’impliquer, et à faire partie de l’histoire.

    Merci.

    * * *

    CONFÉRENCE DE PRESSE – Annonce du nouveau parti

    L’HONORABLE MAXIME BERNIER, CP, DÉPUTÉ INDÉPENDANT DE BEAUCE ET FUTUR CHEF DU PARTI POPULAIRE DU CANADA

    Amphithéâtre national de la presse
    Ottawa, Ontario
    Le vendredi, 14 septembre 2018

    SEUL LE DISCOURS PRONONCÉ FAIT FOI

  • Choisir l’alternative de principe

    Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada

    Conférence The Rebel Live

    Calgary, 10 octobre 2018

    (Remerciements)

    Vous savez probablement que l’un de mes surnoms, outre « Mad Max », est « l’Albertain du Québec ». C’est toujours un plaisir de revenir ici à Calgary pour renouer avec mes racines albertaines!

    Et c’est encore plus agréable d’être dans une salle remplie de vrais conservateurs albertains. C’est comme être au paradis du conservatisme!

    Juste pour s’assurer qu’il n’y a pas de malentendu ici : je parle bien sûr d’un conservatisme de principe, et non du Parti conservateur!

    Je crois comprendre que le chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, a décliné l’invitation d’Ezra à prendre la parole devant cette salle.

    Et comme vous le savez tous, lors du congrès du parti à Halifax en août, les journalistes du Rebel ont été interdits. Pas assez respectables selon eux.

    Ce qui signifie que vous aussi, dans cette salle, participants à cette conférence, êtes considérés comme non respectables par le leadership conservateur.

    Cela devrait soulever certaines questions. Le Parti conservateur du Canada défend-il toujours des principes conservateurs?

    Vous connaissez ma réponse à cela. C’est non. C’est pourquoi j’ai démissionné en août et créé un nouveau parti.

    Je suis pas mal sûr que certains d’entre vous dans cette salle ne sont pas heureux de mon départ du Parti conservateur.

    Vous croyez peut-être que j’aurais dû rester et pousser mes idées au sein du parti. Que nous aurions dû rester unis pour battre les libéraux de Trudeau l’année prochaine.

    J’ai essayé de faire cela pendant plus d’un an, sans succès. Et mon plan était de continuer, jusqu’à quelques jours avant ma démission.

    Lorsque mes tweets sur le multiculturalisme radical ont créé une tempête début août, je pensais exprimer une opinion partagée par presque tous les conservateurs.

    Nous devons nous opposer à ces folies politiquement correctes qui détruisent notre société et notre culture. Mais la réaction de mes collègues conservateurs a été universellement négative.

    Et puis, dans une conversation téléphonique, Andrew Scheer m’a dit que je ne représentais pas le parti et que mes idées n’étaient pas les bienvenues. Il a répété la même ligne publiquement. Et on m’a dit de soit me taire et de rentrer dans le rang, ou bien de partir.

    Cela n’aurait dû surprendre personne. Andrew joue au même jeu de racolage que Trudeau.

    Est-ce que vous le suivez sur Twitter ou Facebook? Tous les deux ou trois jours, il souhaite une joyeuse fête de l’indépendance, ou envoie d’autres souhaits associés à une fête quelconque d’un autre pays, aux Canadiens qui ont immigré ici en provenance de ces pays. On ne dirait pas qu’il veut devenir le premier ministre du Canada, mais plutôt le secrétaire général des Nations Unies.

    Cette façon de faire de la politique est celle de Trudeau. Il se concentre sur ce qui nous divise au lieu de faire appel à notre identité commune et de nous traiter avant tout comme des Canadiens. Ce n’est pas la façon conservatrice.

    Alors, qu’est-ce que j’aurais dû faire? Il arrive un moment où il faut choisir. Choisir de suivre les autres dans la mauvaise direction. Ou choisir d’être fidèle à soi-même, fidèle à ses principes et loyal envers toutes les personnes qui vous soutiennent.

    J’ai choisi l’alternative de principe. Et j’espère vous convaincre de faire la même chose.

    Je suis sûr que personne ici n’a besoin d’être convaincu qu’il faut se débarrasser des libéraux de Trudeau. Ezra et son équipe font un travail fantastique en s’attaquant aux politiques désastreuses de Trudeau.

    Le seul débat important d’un point de vue véritablement conservateur est le suivant : qui est le mieux placé pour le remplacer? Nous avons moins d’un an pour décider.

    Andrew Scheer n’est pas cette personne. Pour toute une série de raisons qui différencient maintenant le vieux Parti conservateur du Parti populaire.

    Raison # 1: Racolage auprès des groupes d’intérêt

    Parlons de la gestion de l’offre. Je sais, vous en avez assez d’entendre parler de ça! Mais c’est un sujet incontournable.

    C’est le système socialiste mis en place par Pierre Trudeau dans les années 1970 qui protège 13 000 agriculteurs millionnaires. Il oblige les familles canadiennes à payer des centaines de dollars de plus chaque année pour la volaille, les œufs et les produits laitiers.

    C’est un cartel légalement autorisé à fixer des prix. C’est le contraire du marché libre.

    Il n’y a absolument aucune raison pour un parti conservateur d’appuyer un tel système, mis à part le fait que dans quelques circonscriptions rurales, principalement au Québec et en Ontario, le vote de ceux qui profitent de la gestion de l’offre peut influencer les résultats.

    Ce n’est pas la question économique elle-même qui est si importante. C’est important parce que c’est un test décisif.

    Si vous ne pouvez pas résister à la pression du cartel de la gestion de l’offre, comment pourrez-vous résister à la pression de tous les autres puissants groupes d’intérêts? Ceux qui exigent des subventions, des tarifs douaniers, une protection contre la concurrence, des privilèges juridiques et divers autres avantages de la part du gouvernement, au détriment de 37 millions de Canadiens? Vous ne pourrez pas.

    J’ai été absolument clair à ce sujet : le Parti populaire proposera des politiques favorables à TOUS les Canadiens. Il résistera aux pressions des groupes d’intérêts. Je sais que cela peut nous faire perdre des votes. Mais comment pouvons-nous restaurer une véritable démocratie si personne ne veut prendre ce risque?

    Andrew veut continuer à jouer à ce jeu. C’est pourquoi j’ai qualifié le Parti conservateur de « trop corrompu intellectuellement et moralement pour pouvoir être réformé ». Le Parti populaire est l’alternative fondée sur des principes.

    Raison # 2: Immigration

    Nous sommes tous d’accord pour dire que nous sommes un pays construit sur l’immigration. Mais l’immigration de masse provoque une réaction négative partout.

    Nous avons besoin d’une politique d’immigration durable pour répondre aux besoins économiques du Canada.

    Notre politique d’immigration ne devrait pas viser à modifier de force le caractère culturel et le tissu social du Canada, comme le souhaitent les partisans radicaux du multiculturalisme.

    La grande majorité des Canadiens s’attendent à juste titre à ce que les immigrants se familiarisent avec notre histoire et notre culture, maîtrisent l’une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées.

    Sous le gouvernement Harper, le Canada accueillait en moyenne 250 000 immigrants chaque année. Sous les libéraux, ce nombre devrait atteindre 350 000, voire plus. Le conseil consultatif de Trudeau a suggéré d’aller jusqu’à 450 000 par an.

    Plus il y aura d’immigrants, plus il sera difficile de les intégrer dans notre société, et plus grandes seront les perturbations sociales et culturelles.

    49% des Canadiens disent qu’ils veulent des seuils d’immigration plus bas. J’ai été très clair en disant que je veux revenir à la moyenne des années Harper. Le Parti conservateur sous Andrew Scheer n’a pas proposé de chiffre. Ils veulent faire des études et décider plus tard.

    Sur des questions telles que l’immigration et le multiculturalisme, ils ne sont tout simplement pas disposés à faire contrepoids au discours dominant de gauche. Ils ont peur de créer des controverses.

    Je n’ai pas peur d’aborder des questions controversées. C’est la raison pour laquelle le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Raison # 3 : BS d’entreprise

    Êtes-vous fatigué de payer des impôts pour renflouer Bombardier, Chrysler et GM? Et pour financer les supergrappes, le développement des exportations, l’adoption de nouvelles technologies et toutes sortes d’autres programmes bureaucratiques destinés à soutenir les entreprises?

    Presque tous les économistes s’accordent pour dire que l’aide aux entreprises ne rend pas notre économie plus productive. Soit une entreprise est bien gérée et rentable, et elle n’a pas besoin de l’aide du gouvernement. Soit elle est mal gérée et non rentable, et ne devrait pas obtenir l’aide du gouvernement.

    Abolir le BS d’entreprise devrait être l’une des politiques les moins controversées d’un parti conservateur. Ça ne sert qu’à acheter des votes avec l’argent des contribuables.

    Je propose de supprimer tous les programmes d’aide aux entreprises, y compris les agences régionales de développement. Et réduire les impôts pour toutes les entreprises à la place.

    Andrew Scheer ne dénonce jamais le BS d’entreprise. Il a plutôt proposé d’utiliser plus efficacement ces agences régionales pour acheter des votes en nommant un ministre de la région pour chacune d’elles. Là encore, le Parti populaire est l’alternative fondée sur des principes.

    Raison # 4 : Changement climatique

    L’ONU a récemment publié un autre rapport annonçant la fin du monde d’ici quelques années, à moins que nous ne mettions essentiellement la clé dans une bonne partie de notre économie.

    Je reconnais que la plupart des scientifiques disent que l’activité humaine est responsable du réchauffement. Mais certains scientifiques ont également déclaré que d’autres facteurs, tels que le soleil, avaient davantage d’impact sur les changements climatiques.

    Je ne suis pas un scientifique. Je ne vais pas décider qui a raison.

    Ce que je sais, c’est que nous n’allons pas détruire notre économie. Au contraire, si le réchauffement de la planète s’aggrave, ce qui reste incertain, nous devons être plus riches pour pouvoir mieux nous y adapter. Seul un changement technologique progressif nous permettra de faire une transition vers d’autres sources d’énergie.

    De toute façon, quoi que nous fassions ici au Canada, cela n’aura aucun effet sur le climat mondial. La taxe sur le carbone des libéraux n’est pas seulement mauvaise pour notre économie, elle n’est que du signalement de vertu hypocrite.

    Andrew Scheer est opposé à la taxe sur le carbone des libéraux. Mais la première chose qu’il a faite après être devenu leader l’an dernier a été de fouetter son caucus pour qu’il vote en faveur de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Et il dit qu’il aura bientôt un plan pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 prévus dans l’Accord.

    L’Accord de Paris engage également le Canada et les autres pays riches à transférer des milliards de dollars aux pays pauvres pour les aider à lutter contre les changements climatiques. C’est un gigantesque programme de redistribution de la richesse.

    Je suis le seul politicien à Ottawa qui promet de sortir le Canada de l’Accord de Paris. Et qui n’ajoutera aucune nouvelle taxe, réglementation ou subvention à tous les programmes qui existent déjà pour lutter contre les changements climatiques.

    C’est une autre preuve que le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Raison # 5 : La péréquation

    Je sais que c’est l’un de vos sujets préférés! Vous en avez marre de payer pour ce programme simplement pour voir les milliards de dollars s’en aller vers d’autres provinces. En tant que Québécois, je peux vous dire que je ne suis pas fier de vivre dans une province qui en est bénéficiaire depuis un demi-siècle.

    Le programme de péréquation est injuste pour les provinces qui ne reçoivent jamais d’argent. Et il est injuste et inefficace pour les provinces bénéficiaires, car il est conçu comme une trappe à pauvreté.

    Cela les encourage à maintenir des impôts élevés et à intervenir davantage dans leur économie. Elles ne sont pas aussi incitées qu’elles devraient l’être à rendre leurs économies plus compétitives, car une croissance accrue du secteur privé se traduira par moins de transferts de péréquation.

    Avez-vous entendu Andrew Scheer faire ce genre de critique? Non. Et vous ne l’entendrez pas. Il a trop peur de toucher à la question. Lorsque la formule de péréquation a été renouvelée sans changement cet été, j’ai été le seul politicien à Ottawa à réagir.

    Je viens du Québec et je n’ai pas peur d’ouvrir ce débat. Si cela ne vous convainc pas que le Parti populaire est l’alternative de principe, je ne sais pas ce qui pourra vous convaincre.

    Le Parti populaire propose de nombreuses autres solutions qui remettent en question le statu quo :

    • Abolir l’aide étrangère et économiser les 5 milliards de dollars que nous dépensons chaque année pour plutôt aider les Canadiens;
    • Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens, au lieu de cherche à plaire à l’organisation dysfonctionnelle qu’est l’ONU;
    • Éliminer les crédits d’impôt ciblés et réduire les impôts des particuliers;
    • Permettre aux provinces d’expérimenter la prestation privée de soins de santé dans le cadre d’un système universel financé par l’État, comme l’ont fait les pays européens, afin d’éliminer les longues listes d’attente;
    • Privatiser Postes Canada;
    • Ouvrir complètement les secteurs des télécommunications et du transport aérien à la concurrence étrangère pour obtenir de meilleurs services et des prix plus bas.

    Sur ces questions et beaucoup d’autres, le Parti conservateur n’a rien de spécifique à offrir.

    Défendre des principes clairs

    Sur l’en-tête de mon ancien blogue, une phrase a résumé pendant de nombreuses années mon approche de la politique : « Si nous voulons que les principes conservateurs gagnent la bataille des idées, nous devons les défendre ouvertement, avec passion et conviction. »

    Je défends les mêmes principes de gouvernement limité depuis que je suis entré en politique il y a 12 ans. Les solutions spécifiques que j’ai proposées lors de la course à la chefferie sont celles qui forment la base du programme du Parti populaire.

    Avec moi, il n’y a pas de confusion : vous savez où je m’en vais.

    Qu’en est-il des conservateurs d’Andrew Scheer? Un an et demi après être devenu leader, Scheer reste un inconnu. La plupart des Canadiens ne le connaissent pas et ne savent pas ce qu’il représente vraiment. Le parti doit faire de la publicité à la télévision pour que les Canadiens sachent qui il est.

    Nous savons qu’il est contre la taxe sur le carbone, contre les migrants illégaux et pour les pipelines. C’est bien, nous sommes tous d’accord avec ça. Mais quoi d’autre?

    Le Parti conservateur n’a toujours pas de plateforme pour les élections de l’année prochaine. Ils n’arrêtent pas de dire qu’ils vont en dévoiler des morceaux dans les mois à venir.

    Savez-vous pourquoi ce n’est pas prêt? C’est parce qu’ils font encore des sondages et des groupes de discussion, voilà pourquoi. Ça n’a rien à voir avec les principes, mais plutôt avec le racolage politique.

    Ils essaient de déterminer les types de promesses faites à des groupes spécifiques et à des tranches d’électeurs qui leur rapporteront le plus de votes. Et les slogans qui susciteront les réactions les plus positives.

    Toute leur approche est fondée sur des tour de passe-passe électoraux. C’est comme ça que les conservateurs font de la politique. Tout comme les libéraux.

    Mon approche est l’exact opposé. Je crois que nous devons être sur le terrain, tout le temps, avec les mêmes idées et politiques franches. Avant, pendant et après les élections.

    C’est ainsi que plus de Canadiens les comprendront, les approuveront et les soutiendront.

    C’est de cette façon que l’on pourra contrer la rectitude politique. Contre le récit prédominant de la gauche qui tente de dépeindre nos idées comme illégitimes.

    Scheer ne sera jamais un vendeur efficace pour des idées conservatrices.

    Si vous ne me croyez pas, écoutez ce qu’il dit.

    Dans une entrevue accordée au Toronto Sun la semaine dernière, Scheer a déclaré que les libéraux se sont tellement déplacés vers la gauche que, et je cite : « Nous avons une occasion de dire que nous sommes un parti centriste pragmatique avec de la place pour de nombreux points de vue différents sur un tas de questions différentes ».

    Eh oui. Pragmatique. Centriste. Beaucoup de points de vue différents. Pas de principe. Aucune direction cohérente. Demandez ce que vous voulez, il vous le donnera.

    Cela ressemble-t-il aux vraies solutions conservatrices dont vous voulez entendre parler? Je ne pense pas.

    Il faut dire que son argument se tient. Le NPD est allé si loin vers la gauche qu’il est en dehors du spectre politique. Les libéraux sont la nouvelle gauche. Les conservateurs se déplacent vers le centre pour les remplacer.

    Cela signifie que le Parti populaire est désormais le seul parti à occuper la droite de l’échiquier politique. Le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Conclusion

    J’espère qu’à présent, vous êtes au moins convaincus qu’il existe des différences majeures entre le Parti conservateur et le Parti populaire.

    Et que si vous voulez soutenir un parti qui défendra de vrais principes conservateurs, vous devez voter pour nous.

    Il y a un autre argument que beaucoup de gens soulèvent encore : seuls les conservateurs sont assez forts pour gagner. Voter pour le Parti populaire divisera le vote et aidera Trudeau à être réélu.

    Regardons les faits.

    Malgré le bilan désastreux de Trudeau, malgré le voyage en Inde, les déficits plus importants que promis, les attaques contre les petites entreprises, la taxe sur le carbone, la crise des migrants illégaux, les divers scandales éthiques; malgré tout ça, les libéraux sont toujours en avance dans les sondages. Scheer est derrière Trudeau dans presque tous les sondages depuis un an et demi.

    Il n’est pas capable de vendre les idées conservatrices. Et il est un mauvais vendeur pour des idées pragmatiques et centristes. Il ne va tout simplement pas gagner.

    Alors que le Parti conservateur stagne, le Parti populaire se développe rapidement. Nous ne sommes plus dans les années 1980 et au début des années 1990, avant l’internet, quand il a fallu des années pour que le Parti réformiste s’établisse. Ce qui prenait alors des années prend des semaines aujourd’hui.

    Nous aurons des associations dans toutes les circonscriptions d’ici la fin de l’année. Les candidats de chaque circonscription seront choisis au début de l’année prochaine. Nous serons prêts.

    Il peut arriver beaucoup de choses en un an. Emmanuel Macron a quitté le Parti socialiste pour en fonder un nouveau un an avant son élection à la présidence de la France.

    C’est pourquoi je vous dis que vous pouvez avoir les deux : vous débarrasser de Trudeau ET élire un véritable parti conservateur pour remplacer Justin Trudeau l’année prochaine.

    Votez pour vos valeurs et vos principes. Votez pour ce en quoi vous croyez. ET votez de manière stratégique. Choisissez l’alternative de principe, le Parti populaire.

    Merci.

  • 20% of our economy at risk

    Yesterday, Justin Trudeau shuffled his cabinet and created a new position: Minister of International Trade Diversification.

    Yes, diversification, as in promoting trade with countries other than the US.

    46 years ago, Pierre Trudeau launched his “Third Option” plan to do exactly the same thing. It made no difference at all.

    It’s great to be able to trade with every country in the world. But we’ve always done, and will always do, most of our trade with our neighbours to the south.

    Our economies are deeply integrated. 20% of our GDP depend on exports to the US. It’s fundamental to our prosperity.

    But all this economic activity is now at risk because the Liberals bungled the NAFTA negotiations.

    Instead of negotiating freer trade, they came to the table with demands to include gender, aboriginal, labour and climate change issues.

    Yesterday, we also learned that the US could sign a bilateral treaty with Mexico, leaving Canada behind.

    And the day before, Canada’s deputy ambassador to the US confirmed that American negotiators are still demanding the end of our unfair supply management system, another of Pierre Trudeau’s idea.

    That’s something we should have done years ago for the benefit of Canadian consumers.

    But she said “that’s an unacceptable request for us.”

    So, the negotiations are at a dead end. We’re in a trade war that we cannot win with our biggest partner.

    And instead of solving the problem, the Liberals are telling us we should trade with Finland and Paraguay instead.

    Will this nonsense ever end?!

    I was the first to say that we should put supply management on the table a year and a half ago to ensure a successful renegotiation of NAFTA.

    I’m still the only politician in Ottawa who is not afraid of this small but very influential interest group.

    If you think we should have a realistic and strategic plan to reach a NAFTA agreement, instead of putting 20% of our economy at risk by protecting Pierre Trudeau’s legacy, send a message to the political class.

    Help me fight for principled conservative ideas.

  • Trudeau’s Fake Support of Trans Mountain

    Justin Trudeau’s Minister of Finance recently announced that he is prepared to subsidize Kinder Morgan in order to mitigate risks associated with his disastrous energy policies.

    He is willing to fix a problem he himself created with YOUR money.

    But it won’t work.

    Because Justin Trudeau is not serious with his support to pipelines.

    His actions killed Northern Gateway and blocked Energy East.

    He went as far as to say that we need to phase out the oil sands!

    “We can’t shut down the oil sands tomorrow. We need to phase them out.”—Justin Trudeau, January 13, 2017.

    And he is currently rushing through Parliament an oil tanker ban and new regulations that will penalize Canadian oil exports and damage investor confidence.

    He says he supports Trans Mountain but his actions speak differently.

    Unlike Justin Trudeau, I have always been consistent on pipelines.

    It’s the most efficient and secure way to transport oil.

    And it brings economic benefits to Canadians in every province.

    That’s why I supported Energy East and Northern Gateway.

    And that’s why I support Trans Mountain.

  • “Canada’s Economic Future”

    Speech by Maxime Bernier – Civitas Conference – Montreal, April 28, 2018

    Good afternoon everyone.

    Before I begin, I want to tell you that I am not talking as innovation critic for the Conservative Party today. These are my own personal reflections.

    The topic of my presentation is Canada’s Economic Future. I’m pretty optimistic about our economic future. Simply because I’m optimistic about the economic future of the world.

    The constant rise in productivity that started 200 years ago with the Industrial revolution is going stronger than ever. We are in the midst of another revolution thanks to computers, the internet, robots, and artificial intelligence.

    Countries in Asia and Africa that were at the margin of the world economy have joined it. Capitalism and freer markets are spreading everywhere.

    Markets are still far from free here and in most of the world, and there are still huge problems to solve. But they are free enough to raise the standards of living everywhere.

    Many people wrongly believe that things are getting worse, but actually, absolute poverty is fast disappearing.

    Thanks to economic globalization, freer trade and the division of labour, we are going to benefit from the wonderful innovations and the wealth created elsewhere.

    My concern is more specific to our country: Is Canada going to be one of the champions of this new economic golden age, or are we going to be a laggard?

    Will we be one of the world centers of growth and innovation, or will we be content to follow others?

    There are two basic attitudes when you want to prepare your economic future, whether we’re talking about an individual or a society.

    If you are future oriented, you believe in restraining your immediate desires, in spending only what you can afford, in saving and investing, so that you will ensure larger streams of revenues in the future.

    If you are present oriented, you want to spend as much as possible right now. You borrow to spend more, even if it means you will have fewer resources in the future. You don’t save. You don’t invest.

    That last one is the mindset of Keynesian economics.

    It’s the mindset of big government types who think more borrowing, more spending, more subsidies, more monetary stimulus, is what our economy needs, whether we are in a recession or not.

    It’s the mindset of those on the left who always want to create new social programs, adopt new well-intentioned regulations, and redistribute more money, whatever the impact on growth is.

    In short, it’s the mindset of the Trudeau Liberals!

    All this government has done so far is to borrow, increase spending, create new programs, impose new regulations, increase taxes on entrepreneurs, fail to approve or support major projects like pipelines, and generally create more uncertainty for investors.

    The results are in. Total business investment in Canada has steadily declined for the past four years. According to Statistics Canada, it’s down by 17 per cent.

    We could have had 25 billion dollars more in investment if pipeline projects had been approved.

    Instead, the Trudeau government has killed two pipelines and may kill a third one. Meanwhile, investment in oil and gas in the U.S. is booming.

    Foreign investors are also losing confidence in the Canadian economy. Foreign direct investment dropped 42 per cent in 2016 and by an additional 26 per cent in 2017, its lowest level in eight years.

    We used to have the strongest investment results in the G7, now we have the weakest.

    A year and a half ago, when Donald Trump was elected, I sounded the alarm and said Canada was at risk of losing its competitiveness if we did not match his tax cuts plan.

    He did what he promised.

    We used to have a fifteen-point advantage over the U.S. in terms of corporate income tax, if we include both federal and provincial or state rates. Now, that advantage is gone.

    Meanwhile, the latest budget by the Finance Minister did not offer anything to bridge that competitiveness gap.

    It was devoted to the Liberals’ priority: gender issues and intersectional identities. And based on the Keynesian belief that the government can create wealth by borrowing and spending more money to boost consumption.

    The Liberals don’t understand that we cannot stimulate the economy by boosting consumption because consumption always follows from the production of wealth.

    Simply stated: They put the car before the horse.

    Consumption does not drive economic growth. But rather, it is a consequence of growth.

    Production precedes consumption. Consumers can only buy something if they have themselves produced something.

    We work, we produce, we get paid and then, we consume.

    The production of goods and services drives the economy, not the consumption.

    So, to stimulate the economy, we need to have public policies that will create the incentives for producers and entrepreneurs to invest and create wealth.

    What we should do is cut corporate taxes, to make our economy more attractive for business investments. And ideally to cut or eliminate other taxes such as the capital gains tax, to encourage Canadians to save and invest more.

    While Trump has been busy abolishing and streamlining regulations, the Liberals are enacting new ones.

    They are about to adopt bills that will make it mandatory to examine the impact of new development projects, on – you guessed it – gender, racial and other intersectional identities.

    This is extremely concerning. If we continue along this path, any group will be able to block any project simply by staging a protest and saying it has an impact on their identity.

    We used to have a rational and objective mechanism to deal with these issues: property rights.

    If we destroy it and replace it with debates about subjective identities, there is no way we are going to have anyone willing to invest in this country. 

    There is one relatively new important reason why we need to invest and increase our productivity: the fact that manpower is becoming scarce. Our society is aging. There are more and more labour shortages in various sectors of the economy.

    Politicians usually like to talk about jobs, jobs, jobs, about this and that decision leading to job creation.

    But the challenge is not anymore to create jobs. It’s to find workers, or find ways to produce more without needing more workers.

    Some people fear that robots and artificial intelligence will steal our jobs.

    Luddites have been wrong for two centuries about the disappearance of jobs. What we need to do is not prevent or slow down the change, but adapt to it. And for that, we need freer and more flexible markets.

    One way the Trudeau government says it is promoting investment in our future economy is with subsidies. Innovation minister Bains will give a billion dollars to five so-called “superclusters” that happen to be evenly distributed in every region of the country.

    There is simply zero economic logic to government subsidies.

    If a business venture is sound and profitable, it doesn’t need subsidies. If it’s not profitable, it should not have any. This is just another wasteful way to buy votes.

    Another government policy that is not conducive to investment and future growth is our monetary policy.

    I believe I am the only politician in Canada who is preoccupied with monetary policy. It has a direct influence on the future value of our money and on everyone. But nobody talks about it.

    It’s been more than a decade since the financial crisis. That should have been long enough to normalize monetary policy.

    And yet, we still have artificially low interest rates.

    Although they are supposed to stimulate and sustain the economy, artificially low rates have several negative consequences.

    Low rates encourage people to borrow and spend. That’s the Keynesian solution to everything.

    The OECD says Canadian households are more indebted than any other developed country. When the next downturn hits, this will make it even more serious.

    Low rates also encourage governments to borrow. The Liberal government’s return to deficits has no rational justification at all, apart from pretending they stimulate the economy.

    But we know that this is a sedative to the economy. And despite their promises, they have no plan to bring back balanced budgets.

    Quebec has had a balanced budget for some years, but it is still the most indebted province. Ontario has just announced they will have deficits until 2024. Alberta will have deficits until 2023.

    When the next crisis hits, most Canadian governments will be in a worse fiscal position than they were in 2008. This is reckless.

    Low interest rates distort the economy. There are lots of so-called zombie companies that are not really profitable, but stay alive because they are propped up by easy money.

    That’s one reason why productivity growth is lower than it should. These zombie companies drain resources that should be invested elsewhere.

    I am a fan of Austrian economics. I think everybody should read Mises, Hayek, and Rothbard. They have shown that low interest rates bring a misallocation of resources. What they call malinvestments. It gives the impression of a boom, but it cannot last forever.

    Resources are not unlimited. You cannot consume more, save more and invest more at the same time. Central bankers are not magicians. 

    The Bank of Canada seems to always have a good reason to keep rates low. They say rates must be low to encourage investment.

    But when investments go up, they say it increases the economy’s capacity to grow without triggering inflation. And so, they don’t need to raise rates.

    So rates stay low, year after year. We get more into debt, we have more malinvestments, more economic distortions, and the bank is more afraid than ever to raise rates for fear that this whole fragile edifice will come crashing down.

    Not only that, but in typical Keynesian fashion, Stephen Poloz has also been encouraging the government to get more into debt. I find this appalling.

    As a central banker, a non-partisan public servant, the governor has no business expressing his opinion on budgetary issues.

    He said so himself some years ago when he was asked in a finance committee meeting what he thought about our government balancing the budget.

    Poloz and his team should stick to monetary policy. If he wants to play politics, he should resign and run as a liberal in the next election.

    What we need for future growth is to save; to accumulate real capital; and to invest in profitable ventures, not ventures artificially made profitable by low interest rates or by government subsidies.

    To ensure Canada’s economic future, we need sound free-market policies in Ottawa.

    We need a government willing to make the necessary sacrifices and take sometimes unpopular decisions, not a government only preoccupied with buying votes with taxpayer’s money.

    There are no limits to growth and human progress when men and women are free to follow their dreams. My dream for Canada is that the twenty-first century becomes a century of unequalled freedom and prosperity.

    I wanted to share this dream with you. And I hope that each one of you in your own field, in your own job will find ways to help make this dream come true.

    Thank you.

  • The Nationalization of a Mess

    Justin Trudeau’s Minister of Finance announced yesterday that he will nationalize the Trans Mountain pipeline.

    Yes, the same pipeline that he himself put in jeopardy with his disastrous energy policies.

    We all remember Trudeau effectively killing the Energy East and Northern Gateway pipelines.

    This created a political climate of fear towards pipeline projects and certainly played a role in the BC government’s decision to oppose Trans Mountain.

    And now no company on earth is willing to complete the project.

    But, following Justin Trudeau’s logic, all problems can be solved by spending more government money, adding more to the debt and passing on the bill to future generations.

    So he instructed his Minister of Finance to buy the problem, with OUR money.

    And this liberal statist scheme is projected to cost taxpayers $12B.

    This is happening 40 years after the disastrous National Energy Policy and the creation of Petro-Canada by his father.

    We, Conservatives, know that this isn’t a sustainable plan.

    More Liberal government intervention is not the solution to the Trans Mountain crisis, it’s the source of the problem!

    We have to do something about it. We have to fight the nationalization of a mess.

  • Liberal Corporate Welfare

    On Tuesday, our party asked an important question to the Innovation Minister, Navdeep Bains.

    We wanted to know how many jobs his department had created by handing out 5.5 billion $ in government subsidies.

    But Minister Bains couldn’t say.

    He had no clue.

    Well, if we are talking about the net number of jobs that are actually creating wealth, I have an answer for him:

    NONE.

    In fact, it certainly killed more productive jobs than it created.

    Liberals always see the immediate economic activity that corporate welfare generates.

    But what they fail to see are the jobs that are destroyed by shifting resources from other sectors of the economy.

    If that money had not been taxed away in the first place, it would have been invested by market participants instead of bureaucrats and politicians.

    Do you believe Navdeep Bains and his bureaucrats should be investing your money in your place?

    If not, please invest $4.44 in my fight to end corporate welfare.

    Regards,
    -Maxime

  • What’s wrong with this picture?

    We have free trade agreements with dozens of countries.

    But the Supreme Court chose yesterday not to enforce article 121 of our Constitution that guarantees free trade between provinces.

    We can’t go from one province to another with alcohol.

    We can’t work in other provinces if we don’t have the right permits.

    We can’t do business in every province because of regulation.

    We can’t even send oil across provincial borders.

    And yet illegal migrants can cross our national borders without problems.

    What’s wrong with this picture?

    The solutions are not simple.

    But it would be easier if there were more politicians in Ottawa who are aware of the problem and make it a priority.

    If you too are concerned that our country is being balkanized and dismantled, help me fight this battle with $1.21 or $12.10.

    Regards,
    —Maxime

  • Ladies and gentlemen,

    Have you heard about the Trudeau’s government’s latest folly?

    We learned last week that Service Canada public servants will have to use « gender neutral language. »

    They will have to avoid using the words « madam, » « sir, » « mother » and « father. »

    Why?

    So as not to displease the nongendered and nonbinary people who do not identify with the usual sexual categories (male and female).

    What a downright crazy policy!

    What’s the next step?

    To stop naming the colours so we don’t displease colour-blind people?

    To stop talking about « couples » so we don’t exclude polygamists and single people?

    In short, to stop naming things as they are?

    Everyone has the right to live and to identify as he or she wishes. I respect individual choices, including the most marginal ones.

    But things are getting out of control when the government adopts such policies that force the majority to adapt to the whims of tiny minorities with extreme ideologies.

    For Justin Trudeau, everything seems to revolve around issues of identity: culture, religion, race, gender, sexuality.

    When we regain power in Ottawa, we will restore common sense.

    If, like me, you oppose this policy, show your support by contributing $2 today.

    Together, we can show Justin Trudeau the door and eliminate his ridiculous policies.

    Regards,
    – Max

  • Protect our Property Rights

    Our property rights are under attack.

    This week, the Liberals introduced legislation (C-71) that would ban firearms owned by thousands of Canadians and introduce a backdoor long gun registry.

    The fact is that hunting and sports shooting are a proud part of our Canadian heritage.

    We need to respect gun owners and fight needless laws that add red tape and do nothing to keep Canadians safe.

    And we shouldn’t have to worry about having our property reclassified and confiscated.

    Instead of C-71, what we need for additional safety is effective legislation that cracks down on dangerous criminals, not more government control over people firearms.

    I need your help right now.

    Show the liberals that you are opposed to this new anti-firearm bill.

    Click here to donate $2 or more if you can.

    Let’s show the Liberals that we’ll stand up to protect our rights.

    Sincerely,
    -Max