Catégorie : Non catégorisé

  • Une nouvelle ère débute dans la politique canadienne

    Bonjour,

    Au cours des trois dernières semaines, j’ai reçu des milliers de messages de soutien de la part de Canadiens de partout au pays qui souhaitent avoir un véritable choix en octobre 2019.

    J’ai été en contact avec des centaines de personnes souhaitant s’impliquer en tant que bénévoles ou candidats. Avant même que le parti ne soit officiellement enregistré, de nombreux groupes de supporters sont en voie d’être organisés.

    Et nous avons déjà recueilli 140 000 dollars auprès de donateurs très généreux, même s’il n’est pas encore possible pour nous d’émettre des reçus d’impôt.

    Créer un nouveau parti est un long processus et cela prendra encore plusieurs semaines pour le compléter avec Élections Canada.

    Aujourd’hui, nous franchissons toutefois une nouvelle étape importante en dévoilant le nom, le logo et le site Web du nouveau parti, et avec l’ouverture de notre siège social à Gatineau.

    Le voici donc : Le Parti populaire du Canada. PPC.

    Pourquoi ce nom? Parce qu’il est temps que le gouvernement accorde la priorité aux Canadiens ordinaires lorsqu’ils prennent des décisions et établissent des politiques. Il est temps de remettre le pouvoir entre les mains des gens.

    Pendant trop longtemps, la politique canadienne a été prise en otage par des groupes de pression, des cartels, des lobbies, des organisations internationales, par les intérêts d’entreprises ou de syndicats, et les intérêts de politiciens et bureaucrates d’Ottawa déconnectés des citoyens ordinaires.

    C’est pourquoi l’État ne cesse de grossir. Les taxes et les règlements ne cessent jamais d’augmenter. Le gouvernement libéral est hors de contrôle et déconnecté. Il est devenu incapable de résoudre des problèmes cruciaux comme la crise des migrants et l’approbation des pipelines.

    Nous le voyons dans la manière dont les anciens partis tentent d’attirer des votes et des appuis. Pas en offrant des solutions qui visent tous les Canadiens. Mais en faisant du racolage pour cibler divers groupes et en divisant les Canadiens en petites tribus qu’on peut acheter avec des promesses, des privilèges et de l’argent des contribuables.

    Personne ne parle au nom de tous les Canadiens. Personne ne parle pour les gens ordinaires.

    Le Parti populaire du Canada se battra pour les mêmes valeurs fondamentales que celles que j’ai présentées durant ma campagne à la chefferie l’an dernier : la liberté et la responsabilité individuelles, l’équité et le respect.

    Nous ne croyons pas que l’intervention de l’État soit une solution à tout. Le gouvernement ne devrait pas intervenir pour résoudre chaque problème selon une vision utopique et irréaliste de la société.

    Nous voulons un gouvernement plus petit parce que nous soutenons la liberté et la responsabilité individuelles. Nous croyons que les gens peuvent se prendre en main. Nous croyons qu’ils ont la capacité, la dignité et le droit de prendre leurs propres décisions et de déterminer leur propre destin.

    Le Parti populaire restaurera l’équité dans notre pays en dénonçant les taxes, les programmes et les règlements :

    • qui protègent les industries de la concurrence, créent des obstacles au commerce et obligent les consommateurs à payer plus pour des biens et des services;
    • qui découragent l’investissement, écrasent l’initiative privée et les rêves des jeunes entrepreneurs;
    • qui obligent les citoyens à se contenter de services gouvernementaux inefficaces et empêchent les solutions de rechange privées d’émerger;
    • qui distribuent injustement la richesse de certaines provinces à d’autres, tout en maintenant les provinces bénéficiaires dans la pauvreté.

    Le parti populaire :

    • respectera les contribuables;
    • respectera notre Constitution;
    • respectera également toutes les régions, provinces et territoires;
    • et respectera nos traditions, notre histoire et ce qui fait du Canada un endroit unique dans le monde, sans chercher à le changer de force comme le fait le gouvernement libéral actuel.

    Au cours des prochains mois, je défendrai ces principes de façon cohérente, ouvertement, avec passion et conviction, en tant que chef du Parti populaire du Canada.

    Nous comptons avoir 338 candidats aux élections générales de l’année prochaine et être un joueur compétitif partout. J’invite tous les Canadiens à se rendre sur le site web du Parti populaire à l’adresse partipopulaireducanada.ca, à devenir membre fondateur, à s’impliquer, et à faire partie de l’histoire.

    Merci.

    * * *

    CONFÉRENCE DE PRESSE – Annonce du nouveau parti

    L’HONORABLE MAXIME BERNIER, CP, DÉPUTÉ INDÉPENDANT DE BEAUCE ET FUTUR CHEF DU PARTI POPULAIRE DU CANADA

    Amphithéâtre national de la presse
    Ottawa, Ontario
    Le vendredi, 14 septembre 2018

    SEUL LE DISCOURS PRONONCÉ FAIT FOI

  • Choisir l’alternative de principe

    Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada

    Conférence The Rebel Live

    Calgary, 10 octobre 2018

    (Remerciements)

    Vous savez probablement que l’un de mes surnoms, outre « Mad Max », est « l’Albertain du Québec ». C’est toujours un plaisir de revenir ici à Calgary pour renouer avec mes racines albertaines!

    Et c’est encore plus agréable d’être dans une salle remplie de vrais conservateurs albertains. C’est comme être au paradis du conservatisme!

    Juste pour s’assurer qu’il n’y a pas de malentendu ici : je parle bien sûr d’un conservatisme de principe, et non du Parti conservateur!

    Je crois comprendre que le chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, a décliné l’invitation d’Ezra à prendre la parole devant cette salle.

    Et comme vous le savez tous, lors du congrès du parti à Halifax en août, les journalistes du Rebel ont été interdits. Pas assez respectables selon eux.

    Ce qui signifie que vous aussi, dans cette salle, participants à cette conférence, êtes considérés comme non respectables par le leadership conservateur.

    Cela devrait soulever certaines questions. Le Parti conservateur du Canada défend-il toujours des principes conservateurs?

    Vous connaissez ma réponse à cela. C’est non. C’est pourquoi j’ai démissionné en août et créé un nouveau parti.

    Je suis pas mal sûr que certains d’entre vous dans cette salle ne sont pas heureux de mon départ du Parti conservateur.

    Vous croyez peut-être que j’aurais dû rester et pousser mes idées au sein du parti. Que nous aurions dû rester unis pour battre les libéraux de Trudeau l’année prochaine.

    J’ai essayé de faire cela pendant plus d’un an, sans succès. Et mon plan était de continuer, jusqu’à quelques jours avant ma démission.

    Lorsque mes tweets sur le multiculturalisme radical ont créé une tempête début août, je pensais exprimer une opinion partagée par presque tous les conservateurs.

    Nous devons nous opposer à ces folies politiquement correctes qui détruisent notre société et notre culture. Mais la réaction de mes collègues conservateurs a été universellement négative.

    Et puis, dans une conversation téléphonique, Andrew Scheer m’a dit que je ne représentais pas le parti et que mes idées n’étaient pas les bienvenues. Il a répété la même ligne publiquement. Et on m’a dit de soit me taire et de rentrer dans le rang, ou bien de partir.

    Cela n’aurait dû surprendre personne. Andrew joue au même jeu de racolage que Trudeau.

    Est-ce que vous le suivez sur Twitter ou Facebook? Tous les deux ou trois jours, il souhaite une joyeuse fête de l’indépendance, ou envoie d’autres souhaits associés à une fête quelconque d’un autre pays, aux Canadiens qui ont immigré ici en provenance de ces pays. On ne dirait pas qu’il veut devenir le premier ministre du Canada, mais plutôt le secrétaire général des Nations Unies.

    Cette façon de faire de la politique est celle de Trudeau. Il se concentre sur ce qui nous divise au lieu de faire appel à notre identité commune et de nous traiter avant tout comme des Canadiens. Ce n’est pas la façon conservatrice.

    Alors, qu’est-ce que j’aurais dû faire? Il arrive un moment où il faut choisir. Choisir de suivre les autres dans la mauvaise direction. Ou choisir d’être fidèle à soi-même, fidèle à ses principes et loyal envers toutes les personnes qui vous soutiennent.

    J’ai choisi l’alternative de principe. Et j’espère vous convaincre de faire la même chose.

    Je suis sûr que personne ici n’a besoin d’être convaincu qu’il faut se débarrasser des libéraux de Trudeau. Ezra et son équipe font un travail fantastique en s’attaquant aux politiques désastreuses de Trudeau.

    Le seul débat important d’un point de vue véritablement conservateur est le suivant : qui est le mieux placé pour le remplacer? Nous avons moins d’un an pour décider.

    Andrew Scheer n’est pas cette personne. Pour toute une série de raisons qui différencient maintenant le vieux Parti conservateur du Parti populaire.

    Raison # 1: Racolage auprès des groupes d’intérêt

    Parlons de la gestion de l’offre. Je sais, vous en avez assez d’entendre parler de ça! Mais c’est un sujet incontournable.

    C’est le système socialiste mis en place par Pierre Trudeau dans les années 1970 qui protège 13 000 agriculteurs millionnaires. Il oblige les familles canadiennes à payer des centaines de dollars de plus chaque année pour la volaille, les œufs et les produits laitiers.

    C’est un cartel légalement autorisé à fixer des prix. C’est le contraire du marché libre.

    Il n’y a absolument aucune raison pour un parti conservateur d’appuyer un tel système, mis à part le fait que dans quelques circonscriptions rurales, principalement au Québec et en Ontario, le vote de ceux qui profitent de la gestion de l’offre peut influencer les résultats.

    Ce n’est pas la question économique elle-même qui est si importante. C’est important parce que c’est un test décisif.

    Si vous ne pouvez pas résister à la pression du cartel de la gestion de l’offre, comment pourrez-vous résister à la pression de tous les autres puissants groupes d’intérêts? Ceux qui exigent des subventions, des tarifs douaniers, une protection contre la concurrence, des privilèges juridiques et divers autres avantages de la part du gouvernement, au détriment de 37 millions de Canadiens? Vous ne pourrez pas.

    J’ai été absolument clair à ce sujet : le Parti populaire proposera des politiques favorables à TOUS les Canadiens. Il résistera aux pressions des groupes d’intérêts. Je sais que cela peut nous faire perdre des votes. Mais comment pouvons-nous restaurer une véritable démocratie si personne ne veut prendre ce risque?

    Andrew veut continuer à jouer à ce jeu. C’est pourquoi j’ai qualifié le Parti conservateur de « trop corrompu intellectuellement et moralement pour pouvoir être réformé ». Le Parti populaire est l’alternative fondée sur des principes.

    Raison # 2: Immigration

    Nous sommes tous d’accord pour dire que nous sommes un pays construit sur l’immigration. Mais l’immigration de masse provoque une réaction négative partout.

    Nous avons besoin d’une politique d’immigration durable pour répondre aux besoins économiques du Canada.

    Notre politique d’immigration ne devrait pas viser à modifier de force le caractère culturel et le tissu social du Canada, comme le souhaitent les partisans radicaux du multiculturalisme.

    La grande majorité des Canadiens s’attendent à juste titre à ce que les immigrants se familiarisent avec notre histoire et notre culture, maîtrisent l’une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées.

    Sous le gouvernement Harper, le Canada accueillait en moyenne 250 000 immigrants chaque année. Sous les libéraux, ce nombre devrait atteindre 350 000, voire plus. Le conseil consultatif de Trudeau a suggéré d’aller jusqu’à 450 000 par an.

    Plus il y aura d’immigrants, plus il sera difficile de les intégrer dans notre société, et plus grandes seront les perturbations sociales et culturelles.

    49% des Canadiens disent qu’ils veulent des seuils d’immigration plus bas. J’ai été très clair en disant que je veux revenir à la moyenne des années Harper. Le Parti conservateur sous Andrew Scheer n’a pas proposé de chiffre. Ils veulent faire des études et décider plus tard.

    Sur des questions telles que l’immigration et le multiculturalisme, ils ne sont tout simplement pas disposés à faire contrepoids au discours dominant de gauche. Ils ont peur de créer des controverses.

    Je n’ai pas peur d’aborder des questions controversées. C’est la raison pour laquelle le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Raison # 3 : BS d’entreprise

    Êtes-vous fatigué de payer des impôts pour renflouer Bombardier, Chrysler et GM? Et pour financer les supergrappes, le développement des exportations, l’adoption de nouvelles technologies et toutes sortes d’autres programmes bureaucratiques destinés à soutenir les entreprises?

    Presque tous les économistes s’accordent pour dire que l’aide aux entreprises ne rend pas notre économie plus productive. Soit une entreprise est bien gérée et rentable, et elle n’a pas besoin de l’aide du gouvernement. Soit elle est mal gérée et non rentable, et ne devrait pas obtenir l’aide du gouvernement.

    Abolir le BS d’entreprise devrait être l’une des politiques les moins controversées d’un parti conservateur. Ça ne sert qu’à acheter des votes avec l’argent des contribuables.

    Je propose de supprimer tous les programmes d’aide aux entreprises, y compris les agences régionales de développement. Et réduire les impôts pour toutes les entreprises à la place.

    Andrew Scheer ne dénonce jamais le BS d’entreprise. Il a plutôt proposé d’utiliser plus efficacement ces agences régionales pour acheter des votes en nommant un ministre de la région pour chacune d’elles. Là encore, le Parti populaire est l’alternative fondée sur des principes.

    Raison # 4 : Changement climatique

    L’ONU a récemment publié un autre rapport annonçant la fin du monde d’ici quelques années, à moins que nous ne mettions essentiellement la clé dans une bonne partie de notre économie.

    Je reconnais que la plupart des scientifiques disent que l’activité humaine est responsable du réchauffement. Mais certains scientifiques ont également déclaré que d’autres facteurs, tels que le soleil, avaient davantage d’impact sur les changements climatiques.

    Je ne suis pas un scientifique. Je ne vais pas décider qui a raison.

    Ce que je sais, c’est que nous n’allons pas détruire notre économie. Au contraire, si le réchauffement de la planète s’aggrave, ce qui reste incertain, nous devons être plus riches pour pouvoir mieux nous y adapter. Seul un changement technologique progressif nous permettra de faire une transition vers d’autres sources d’énergie.

    De toute façon, quoi que nous fassions ici au Canada, cela n’aura aucun effet sur le climat mondial. La taxe sur le carbone des libéraux n’est pas seulement mauvaise pour notre économie, elle n’est que du signalement de vertu hypocrite.

    Andrew Scheer est opposé à la taxe sur le carbone des libéraux. Mais la première chose qu’il a faite après être devenu leader l’an dernier a été de fouetter son caucus pour qu’il vote en faveur de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Et il dit qu’il aura bientôt un plan pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 prévus dans l’Accord.

    L’Accord de Paris engage également le Canada et les autres pays riches à transférer des milliards de dollars aux pays pauvres pour les aider à lutter contre les changements climatiques. C’est un gigantesque programme de redistribution de la richesse.

    Je suis le seul politicien à Ottawa qui promet de sortir le Canada de l’Accord de Paris. Et qui n’ajoutera aucune nouvelle taxe, réglementation ou subvention à tous les programmes qui existent déjà pour lutter contre les changements climatiques.

    C’est une autre preuve que le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Raison # 5 : La péréquation

    Je sais que c’est l’un de vos sujets préférés! Vous en avez marre de payer pour ce programme simplement pour voir les milliards de dollars s’en aller vers d’autres provinces. En tant que Québécois, je peux vous dire que je ne suis pas fier de vivre dans une province qui en est bénéficiaire depuis un demi-siècle.

    Le programme de péréquation est injuste pour les provinces qui ne reçoivent jamais d’argent. Et il est injuste et inefficace pour les provinces bénéficiaires, car il est conçu comme une trappe à pauvreté.

    Cela les encourage à maintenir des impôts élevés et à intervenir davantage dans leur économie. Elles ne sont pas aussi incitées qu’elles devraient l’être à rendre leurs économies plus compétitives, car une croissance accrue du secteur privé se traduira par moins de transferts de péréquation.

    Avez-vous entendu Andrew Scheer faire ce genre de critique? Non. Et vous ne l’entendrez pas. Il a trop peur de toucher à la question. Lorsque la formule de péréquation a été renouvelée sans changement cet été, j’ai été le seul politicien à Ottawa à réagir.

    Je viens du Québec et je n’ai pas peur d’ouvrir ce débat. Si cela ne vous convainc pas que le Parti populaire est l’alternative de principe, je ne sais pas ce qui pourra vous convaincre.

    Le Parti populaire propose de nombreuses autres solutions qui remettent en question le statu quo :

    • Abolir l’aide étrangère et économiser les 5 milliards de dollars que nous dépensons chaque année pour plutôt aider les Canadiens;
    • Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens, au lieu de cherche à plaire à l’organisation dysfonctionnelle qu’est l’ONU;
    • Éliminer les crédits d’impôt ciblés et réduire les impôts des particuliers;
    • Permettre aux provinces d’expérimenter la prestation privée de soins de santé dans le cadre d’un système universel financé par l’État, comme l’ont fait les pays européens, afin d’éliminer les longues listes d’attente;
    • Privatiser Postes Canada;
    • Ouvrir complètement les secteurs des télécommunications et du transport aérien à la concurrence étrangère pour obtenir de meilleurs services et des prix plus bas.

    Sur ces questions et beaucoup d’autres, le Parti conservateur n’a rien de spécifique à offrir.

    Défendre des principes clairs

    Sur l’en-tête de mon ancien blogue, une phrase a résumé pendant de nombreuses années mon approche de la politique : « Si nous voulons que les principes conservateurs gagnent la bataille des idées, nous devons les défendre ouvertement, avec passion et conviction. »

    Je défends les mêmes principes de gouvernement limité depuis que je suis entré en politique il y a 12 ans. Les solutions spécifiques que j’ai proposées lors de la course à la chefferie sont celles qui forment la base du programme du Parti populaire.

    Avec moi, il n’y a pas de confusion : vous savez où je m’en vais.

    Qu’en est-il des conservateurs d’Andrew Scheer? Un an et demi après être devenu leader, Scheer reste un inconnu. La plupart des Canadiens ne le connaissent pas et ne savent pas ce qu’il représente vraiment. Le parti doit faire de la publicité à la télévision pour que les Canadiens sachent qui il est.

    Nous savons qu’il est contre la taxe sur le carbone, contre les migrants illégaux et pour les pipelines. C’est bien, nous sommes tous d’accord avec ça. Mais quoi d’autre?

    Le Parti conservateur n’a toujours pas de plateforme pour les élections de l’année prochaine. Ils n’arrêtent pas de dire qu’ils vont en dévoiler des morceaux dans les mois à venir.

    Savez-vous pourquoi ce n’est pas prêt? C’est parce qu’ils font encore des sondages et des groupes de discussion, voilà pourquoi. Ça n’a rien à voir avec les principes, mais plutôt avec le racolage politique.

    Ils essaient de déterminer les types de promesses faites à des groupes spécifiques et à des tranches d’électeurs qui leur rapporteront le plus de votes. Et les slogans qui susciteront les réactions les plus positives.

    Toute leur approche est fondée sur des tour de passe-passe électoraux. C’est comme ça que les conservateurs font de la politique. Tout comme les libéraux.

    Mon approche est l’exact opposé. Je crois que nous devons être sur le terrain, tout le temps, avec les mêmes idées et politiques franches. Avant, pendant et après les élections.

    C’est ainsi que plus de Canadiens les comprendront, les approuveront et les soutiendront.

    C’est de cette façon que l’on pourra contrer la rectitude politique. Contre le récit prédominant de la gauche qui tente de dépeindre nos idées comme illégitimes.

    Scheer ne sera jamais un vendeur efficace pour des idées conservatrices.

    Si vous ne me croyez pas, écoutez ce qu’il dit.

    Dans une entrevue accordée au Toronto Sun la semaine dernière, Scheer a déclaré que les libéraux se sont tellement déplacés vers la gauche que, et je cite : « Nous avons une occasion de dire que nous sommes un parti centriste pragmatique avec de la place pour de nombreux points de vue différents sur un tas de questions différentes ».

    Eh oui. Pragmatique. Centriste. Beaucoup de points de vue différents. Pas de principe. Aucune direction cohérente. Demandez ce que vous voulez, il vous le donnera.

    Cela ressemble-t-il aux vraies solutions conservatrices dont vous voulez entendre parler? Je ne pense pas.

    Il faut dire que son argument se tient. Le NPD est allé si loin vers la gauche qu’il est en dehors du spectre politique. Les libéraux sont la nouvelle gauche. Les conservateurs se déplacent vers le centre pour les remplacer.

    Cela signifie que le Parti populaire est désormais le seul parti à occuper la droite de l’échiquier politique. Le Parti populaire est l’alternative de principe.

    Conclusion

    J’espère qu’à présent, vous êtes au moins convaincus qu’il existe des différences majeures entre le Parti conservateur et le Parti populaire.

    Et que si vous voulez soutenir un parti qui défendra de vrais principes conservateurs, vous devez voter pour nous.

    Il y a un autre argument que beaucoup de gens soulèvent encore : seuls les conservateurs sont assez forts pour gagner. Voter pour le Parti populaire divisera le vote et aidera Trudeau à être réélu.

    Regardons les faits.

    Malgré le bilan désastreux de Trudeau, malgré le voyage en Inde, les déficits plus importants que promis, les attaques contre les petites entreprises, la taxe sur le carbone, la crise des migrants illégaux, les divers scandales éthiques; malgré tout ça, les libéraux sont toujours en avance dans les sondages. Scheer est derrière Trudeau dans presque tous les sondages depuis un an et demi.

    Il n’est pas capable de vendre les idées conservatrices. Et il est un mauvais vendeur pour des idées pragmatiques et centristes. Il ne va tout simplement pas gagner.

    Alors que le Parti conservateur stagne, le Parti populaire se développe rapidement. Nous ne sommes plus dans les années 1980 et au début des années 1990, avant l’internet, quand il a fallu des années pour que le Parti réformiste s’établisse. Ce qui prenait alors des années prend des semaines aujourd’hui.

    Nous aurons des associations dans toutes les circonscriptions d’ici la fin de l’année. Les candidats de chaque circonscription seront choisis au début de l’année prochaine. Nous serons prêts.

    Il peut arriver beaucoup de choses en un an. Emmanuel Macron a quitté le Parti socialiste pour en fonder un nouveau un an avant son élection à la présidence de la France.

    C’est pourquoi je vous dis que vous pouvez avoir les deux : vous débarrasser de Trudeau ET élire un véritable parti conservateur pour remplacer Justin Trudeau l’année prochaine.

    Votez pour vos valeurs et vos principes. Votez pour ce en quoi vous croyez. ET votez de manière stratégique. Choisissez l’alternative de principe, le Parti populaire.

    Merci.

  • 20% of our economy at risk

    Yesterday, Justin Trudeau shuffled his cabinet and created a new position: Minister of International Trade Diversification.

    Yes, diversification, as in promoting trade with countries other than the US.

    46 years ago, Pierre Trudeau launched his “Third Option” plan to do exactly the same thing. It made no difference at all.

    It’s great to be able to trade with every country in the world. But we’ve always done, and will always do, most of our trade with our neighbours to the south.

    Our economies are deeply integrated. 20% of our GDP depend on exports to the US. It’s fundamental to our prosperity.

    But all this economic activity is now at risk because the Liberals bungled the NAFTA negotiations.

    Instead of negotiating freer trade, they came to the table with demands to include gender, aboriginal, labour and climate change issues.

    Yesterday, we also learned that the US could sign a bilateral treaty with Mexico, leaving Canada behind.

    And the day before, Canada’s deputy ambassador to the US confirmed that American negotiators are still demanding the end of our unfair supply management system, another of Pierre Trudeau’s idea.

    That’s something we should have done years ago for the benefit of Canadian consumers.

    But she said “that’s an unacceptable request for us.”

    So, the negotiations are at a dead end. We’re in a trade war that we cannot win with our biggest partner.

    And instead of solving the problem, the Liberals are telling us we should trade with Finland and Paraguay instead.

    Will this nonsense ever end?!

    I was the first to say that we should put supply management on the table a year and a half ago to ensure a successful renegotiation of NAFTA.

    I’m still the only politician in Ottawa who is not afraid of this small but very influential interest group.

    If you think we should have a realistic and strategic plan to reach a NAFTA agreement, instead of putting 20% of our economy at risk by protecting Pierre Trudeau’s legacy, send a message to the political class.

    Help me fight for principled conservative ideas.

  • Liberal Corporate Welfare

    On Tuesday, our party asked an important question to the Innovation Minister, Navdeep Bains.

    We wanted to know how many jobs his department had created by handing out 5.5 billion $ in government subsidies.

    But Minister Bains couldn’t say.

    He had no clue.

    Well, if we are talking about the net number of jobs that are actually creating wealth, I have an answer for him:

    NONE.

    In fact, it certainly killed more productive jobs than it created.

    Liberals always see the immediate economic activity that corporate welfare generates.

    But what they fail to see are the jobs that are destroyed by shifting resources from other sectors of the economy.

    If that money had not been taxed away in the first place, it would have been invested by market participants instead of bureaucrats and politicians.

    Do you believe Navdeep Bains and his bureaucrats should be investing your money in your place?

    If not, please invest $4.44 in my fight to end corporate welfare.

    Regards,
    -Maxime

  • Ladies and gentlemen,

    Have you heard about the Trudeau’s government’s latest folly?

    We learned last week that Service Canada public servants will have to use « gender neutral language. »

    They will have to avoid using the words « madam, » « sir, » « mother » and « father. »

    Why?

    So as not to displease the nongendered and nonbinary people who do not identify with the usual sexual categories (male and female).

    What a downright crazy policy!

    What’s the next step?

    To stop naming the colours so we don’t displease colour-blind people?

    To stop talking about « couples » so we don’t exclude polygamists and single people?

    In short, to stop naming things as they are?

    Everyone has the right to live and to identify as he or she wishes. I respect individual choices, including the most marginal ones.

    But things are getting out of control when the government adopts such policies that force the majority to adapt to the whims of tiny minorities with extreme ideologies.

    For Justin Trudeau, everything seems to revolve around issues of identity: culture, religion, race, gender, sexuality.

    When we regain power in Ottawa, we will restore common sense.

    If, like me, you oppose this policy, show your support by contributing $2 today.

    Together, we can show Justin Trudeau the door and eliminate his ridiculous policies.

    Regards,
    – Max

  • Protect our Property Rights

    Our property rights are under attack.

    This week, the Liberals introduced legislation (C-71) that would ban firearms owned by thousands of Canadians and introduce a backdoor long gun registry.

    The fact is that hunting and sports shooting are a proud part of our Canadian heritage.

    We need to respect gun owners and fight needless laws that add red tape and do nothing to keep Canadians safe.

    And we shouldn’t have to worry about having our property reclassified and confiscated.

    Instead of C-71, what we need for additional safety is effective legislation that cracks down on dangerous criminals, not more government control over people firearms.

    I need your help right now.

    Show the liberals that you are opposed to this new anti-firearm bill.

    Click here to donate $2 or more if you can.

    Let’s show the Liberals that we’ll stand up to protect our rights.

    Sincerely,
    -Max

  • Our values

    When I launched my leadership campaign in 2016 I promised to hold to my principles.

    I promised to promote four simple conservative values.

    • Freedom.
    • Fairness.
    • Responsibility.
    • And respect.

    I’m still fighting for those values every day.

    Next week is the end of the fiscal quarter.

    Elections Canada will report the fundraising progress of all federal politicians.

    I need your help right now.

    I want to show the country that these conservative values are universal, popular, and have your support.

    Click here to donate $2 or more if you can.

    Let’s show the country what we’re fighting for.

    Sincerely,
    -Maxime

  • Check your privilege and be quiet

    To be effective, justice must be blind.

    And our government should be too.

    The way to solve the injustices of the past is not to create new categories on which to base discrimination. It’s to treat all citizens equally.

    That’s not what the Liberals are doing. They recently tabled a budget where money is allocated on the basis of “intersectional race, gender and sexual identities.”

    They’re creating more division and more injustice.

    And when I called them out on it, I was told to “check my privilege and be quiet.”

    This wasn’t just another troll on the internet. It came from a Liberal Member of Parliament.

    There are people in this government who believe my opinion is less valid because I’m a white man.

    They believe the government should segregate people based on their gender and skin colour and treat them differently.

    Help me fight this radical ideology.

    I believe the government should be blind. And that it should work to the benefit of all its citizens.

    If you’re with me, click here to donate $2.

    For freedom. And equality.

    Sincerely,
    -Maxime

  • Free Speech and Equal Rights for All

    Parliament is in recess this week and I am currently taking some time off with Catherine. But I really had to send you this quick note about something crazy that happened on Twitter these past few days.

    Liberal MP Celina Caesar-Chavannes and Immigration Minister Ahmed Hussen both implied I was a racist.

    Why? Because I said I want people to be judged by the content of their character rather than the color of their skin, like Martin Luther King.

    Yep. Apparently, that’s being racist nowadays.

    It started when the Minister praised his government’s budget in a tweet, saying it was a historic one for “racialized Canadians.” That’s the new politically correct jargon to mean Canadians belonging to cultural minorities.

    I tweeted that I thought the ultimate goal of fighting discrimination was to create a colour-blind society where everyone is treated the same. Not to set some Canadians apart as being “racialized.”

    What’s the purpose of this awful jargon?, I asked. To create more division for the Liberals to exploit?

    It seems I was right.

    Those Liberals answered that by saying I wanted a color-blind society, I was “denying the experience of people who live with racism” and I was “contributing to racism.”

    MP Caesar-Chavannes even added: “Please check your privilege and be quiet.”

    You read that correctly.

    I guess she wasn’t aware that we lived in a democracy with free speech as one of its building blocks.

    It provoked a major backlash on Twitter and she later almost apologized by tweeting that telling me to be quiet “was not cool.”

    I am grateful to all those who defended me and expressed their support on Twitter during this controversy.

    As I tweeted later, we should certainly do everything possible to redress injustices and give everyone equal opportunities to flourish.

    And we should recognize that Canada is big enough to contain many identities.

    But that doesn’t mean the government should define us on the basis of “intersectional race, gender and sexual identities” and grant different rights and privileges to different groups thus defined.

    This radical left-wing fad, now officially adopted by the Liberal government, will only create more division, more injustice and will balkanize our society.

    It’s time we conservatives stop being afraid to defend our vision of a just society made up of free individuals equal before the law.

    We have to start pushing back against those who want to silence any opinion that differs from theirs.

    Do you agree that we should defend free speech and equal rights for all Canadians, no matter what their race, religion, gender, or sexual orientation are?

    If so, please help me in this fight by contributing a few dollars, so that I can continue to meet with Conservatives across the country and spread this message.

    Thanks a lot for your support,
    -Maxime

  • Canada is failing

    I am at the airport waiting for a flight to Washington, DC.

    I just saw a headline in the Financial Post: FOREIGN DIRECT INVESTMENT PLUNGES TO THE LOWEST IN SEVEN YEARS.

    Yes, it was down 26% in 2017 according to the latest StatsCan report. Foreign investors are losing faith in the Canadian economy.

    Thinking about Justin Trudeau’s budget again….

    So, I decided to share this quick economic note with my best supporters, such as you.

    With Justin Trudeau, Canada’s economy is failing.

    • Free trade with the U.S. is in peril.
    • Canada’s long-standing corporate tax advantages with the U.S. is gone.
    • Pipeline projects are stalled if not completely abandoned.
    • We are failing to shift growth from debt-fueled consumption to exports.
    • Business investment stagnates.
    • Money flows out of the country.
    • And there’s a plunge in the number of business start-ups.

    Justin Trudeau’s solution?

    • Addressing men and boys “gendered intersecting identities” (what does that even mean?!).
    • And spending millions on a bogus gender-based analysis of everything.

    This nonsense must stop.

    We must get rid of this Prime Minister who is so out of touch with Canadians.

    Canadians want real economic leadership.

    Our conservative team in Ottawa can’t wait to get rid of Justin Trudeau.

    Best,
    -Max