7 décembre 2009
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Bonjour,
Plusieurs personnes de mon entourage sont des chasseurs. La chasse est sans doute moins pratiquée de nos jours, mais c’est une activité traditionnelle qui fait partie depuis toujours autant de la culture des Premières Nations que celle des colons qui sont venus s’établir ici.
La presque totalité de ces chasseurs, ou de ces agriculteurs qui possèdent des armes de chasse par nécessité, sont des personnes absolument honnêtes et qui n’ont jamais commis le moindre acte de violence envers qui que ce soit.
Et pourtant, la loi les considère tous aujourd’hui comme des criminels en puissance. En plus du permis d’acquisition et de possession d’armes, ils doivent périodiquement renouveler l’enregistrement de chacun de leurs fusils de chasse.
Un projet de loi privé proposé par ma collègue Candice Hoeppner, le projet C-391, est actuellement à l’étude à la Chambre des communes pour abolir l’enregistrement des armes longues. Il a déjà été adopté lors des deux premières lectures, et le vote final en troisième lecture aura lieu dans les prochaines semaines.
Vous le savez probablement, ce registre des armes à feu a été mis en place par le gouvernement libéral en 1995, suite à la tuerie de l’École Polytechnique de Montréal est survenue il y a vingt ans. L’intention était sans doute louable. Mais une politique gouvernementale devrait être jugée à ses effets concrets et non à ses intentions.
Ce registre est devenu un désastre administratif et financier dès sa mise en place. Il devait coûter, selon les estimations du gouvernement de l’époque, 2 millions de dollar; nous en sommes maintenant à 2 milliards de dollars de dépenses sur ce programme, c’est-à-dire mille fois plus. Imaginez ce qui aurait pu être fait avec une telle somme.
La vérificatrice générale soulignait dans un rapport que rien n’indique que le registre aide à réduire la criminalité. Très peu de crimes sont commis avec des armes de chasse. Les policiers peuvent de toute façon déjà savoir si une personne possède des armes en consultant la liste des permis d’acquisition et de possession. Et soyons bien clair: il s’agit de mettre fin uniquement au registre pour les armes de chasse. Le registre pour les armes à utilisation restreinte comme les revolvers n’est pas touché par ce projet de loi.
Nous sommes tous d’accord pour lutter contre la criminalité. Mais faisons-le avec des mesures sérieuses et efficaces, pas avec des programmes symboliques et coûteux comme ce registre. Ce registre cible injustement les chasseurs et les agriculteurs, pas les criminels.
J’ai appuyé le projet de loi C-391 lors des deux premiers votes, comme tous mes collègues du Parti conservateur. Et j’espère qu’encore une fois, plusieurs de nos collèges députés de l’opposition se joindront à nous pour l’appuyer en troisième lecture.
Merci de votre écoute et à bientôt.
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