Justin Trudeau a complètement bousillé nos relations commerciales avec les États-Unis.
Dès le début, après l’élection de Trump, nous savions que nous allions devoir faire des choix stratégiques et réalistes pour garder le marché américain ouvert et notre économie compétitive. J’ai proposé un tel plan à l’époque (voir ici).
Les trois quarts de nos exportations vont vers les États-Unis et le maintien de cette relation commerciale est absolument crucial pour notre prospérité.
Mais au lieu de penser stratégiquement, Trudeau et sa ministre, Chrystia Freeland, ont bêtement ouvert les négociations avec de nouvelles demandes concernant des questions de genre et autochtones, la réglementation du travail et les changements climatiques.
On pourrait croire qu’ils cherchaient délibérément à faire échouer ces négociations !
Le but du libre-échange n’est pas de promouvoir des programmes sociaux et de faire l’étalage de sa vertu pour montrer au reste du monde à quel point nous sommes « progressistes ». C’est de supprimer les obstacles au commerce et permettre aux entreprises et aux consommateurs d’échanger des biens et des services librement !
Tout ce que les libéraux font nous entraîne dans la MAUVAISE DIRECTION.
Après avoir échoué à conclure une entente malgré le fait que le délai ait été repoussé à plusieurs reprises, Trudeau croit maintenant que nous pouvons gagner une guerre commerciale avec les États-Unis, même si leur économie est dix fois plus grosse que la nôtre.
À compter du 1er juillet, les libéraux imposeront de nouveaux tarifs sur les importations américaines qui forceront les consommateurs canadiens à payer davantage.
Et comme c’est leur habitude, les libéraux profitent également de la situation pour augmenter les dépenses et le BS d’entreprises. Bill Morneau a dit qu’il donnerait plus de notre argent aux entreprises touchées par cette guerre tarifaire.
Ce n’est pas seulement une escalade dangereuse d’un conflit avec notre principal partenaire commercial, c’est aussi totalement INJUSTE pour les consommateurs et les contribuables canadiens.
Mais Trudeau compte sur ce conflit avec notre voisin pour renforcer sa popularité en faisant appel au patriotisme canadien et pour peut-être déclencher des élections anticipées à l’automne.
Faire preuve de patriotisme, ça ne signifie pas se tirer dans le pied et mettre en péril des millions d’emplois pour montrer que « nous ne nous laisserons pas faire ».
C’est agir de façon réaliste et stratégique pour protéger nos intérêts à long terme.
Ce dont nous avons besoin, c’est de mesures pour restaurer notre compétitivité économique :
- Nous devrions faire les choix stratégiques nécessaires pour obtenir un accord avec les Américains au lieu d’afficher sa vertu et de faire appel à un faux patriotisme.
- Nous devrions supprimer nos propres barrières commerciales entre les provinces.
- Nous devrions réduire les impôts pour toutes les entreprises et rétablir notre compétitivité fiscale avec les États-Unis.
- Nous devrions éliminer notre taxe sur le carbone.
- Nous devrions nous débarrasser de nos montagnes de règlements destructeurs de croissance au lieu de constamment en créer d’autres.
- Nous devrions éliminer le BS d’entreprises.
- Nous devrions réformer le programme de péréquation.
Voilà à quoi ressemble un « plan de représailles économiques » conservateur.
C’est un plan pour la prospérité fondé sur le libre-échange et le libre marché, et non sur des guerres commerciales insensées, de nouvelles taxes, des impôts plus élevés et davantage de réglementation destructrice de croissance.
Aidez-moi à promouvoir ce plan conservateur pour la prospérité canadienne et le vrai patriotisme en partageant cet article.
Merci,
-Maxime